KHéOPS, CONSTRUCTION PAR RAMPES INTERNES?
Les dessins des phases de construction par rampes internes
ci-dessous sont issus de notre hypothèse et dépôt N° 2003050127 de mars 2003.
(Archive de la version 2003)
Voir l'Actualisation du
15 janvier 2019.
Cette possibilité de mise en oeuvre des
constructions par rampes internes est celle qui à mes yeux doit être
envisagée comme seule réalisable.
Rien de nouveau, ce principe était déjà mentionné depuis le 16ème siècle par les voyageurs arabes tel El Maqrizi, et
figure depuis des années
sur différents sites internet.
Et j'ajouterai que cette technique était couramment utilisée, telle la bien connue Tour Hassan à Rabat, érigée vers l'an 1200.
Elle a été réalisée à partir d'un noyau central constitué de pièces superposées et entourées par cette rampe en spirale carrée qui va de la base au sommet...,
ce que tous ceux qui y ont eu accès savent!
Une fois que le positionnement exact de Khéops par
exemple a été déterminé, il est
logique de penser que ce seront les parties souterraines qui
seront réalisées en premier lieu et l'on en
trouve l'exemple demeuré jusqu'à nos jours
à Abou-Rouash.
Pyramide
d'Abou-Rouash
J'ai expliqué par ailleurs les raisons techniques
qui font que pour le transfert par glissement des blocs qui
représentent de telles masses l'usage de rampes
latérales ou frontales était très
improbable. (
Cliquez ici
pour consulter les
hypothèses classiques).
Dans l'hypothèse de principe montrée dans
ce qui suit, les blocs sont hissés par des rampes
internes.(Leur nombre et pente seront ajustées aux
besoins au moyen des niveaux de strates). Elles sont
mécaniquement contenues et leur masse demeure ensuite
partie constituante de la construction.
De plus, les blocs acheminés par
traîneaux au niveau voulu ne nécessitent plus
qu'à être glissés vers la bordure
extérieure. Cette mise en place est plus
simple et plus aisée que de les soulever
successivement d'assise en assise depuis le bas de la
pyramide fût-ce avec leviers ou machines oscillantes.
Hypothèse de
phases de déroulement:
Positionnement
selon les mesures de W.F. Petrie.
Phases de construction (Cliquez sur les flèches pour faire
défiler les
vues).
Note:Ces vues ne sont pas une
représentation technique mais uniquement un support
explicatif sur le principe.
Les dessins des phases de construction par rampes internes
ci-dessus sont issus de notre dépôt N° 2003050127 de mars 2003.
Il est évident que le nombre
de rampes a pu être différent, que
l'accès principal n'a pas nécessairement pris
place sur la face Est. Elles
ne sont pas limitatives non plus dans le sens de devoir
également prendre en compte les flux du personnel
humain.
Les Phases
Les traces de ces phases demeurent encore apparentes
sur la pyramide de Khéops.
Remblaiement d'une première strate en
ménageant un accès à l'Est et
rampe vers le Nord de façon à permettre un
recul maximal pour les rampes suivantes.
Construction des strates successives du Nord vers
le Sud avec accès par différentes
rampes stabilisées par leurs appuis latéraux
qui peuvent être en appui simple ou enserrées.
Leur nombre et pentes sont variables selon les masses
à y faire transiter ainsi que le trafic des ouvriers.
Construction de la strate de la chambre de la Reine. A
titre d'exemple cette strate aurait pu prendre place
à une altitude de 40 coudées et
bénéficier aisément d'une longueur de
rampe de l'ordre de 120 coudées pour la rampe
(2) et 240
coudées pour la rampe (3), soit un coefficient de pente
égal à 40/240 soit une pente de l'ordre de
16%.
Si cette valeur s'avérait nécessiter des
efforts trop importants pour le glissement, rien
n'interdisait de multiplier les rampes par une
réalisation de celles-ci en paliers successifs
parallèles.
(La représentation sur les vues n'est pas en
proportion et il convient de garder présent à
l'esprit que par exemple la largeur utile entre la face
Est et la Chambre de la Reine est de l'ordre de plus
de 50 mètres! Une rampe ne mesurant que quelques
mètres de largeur il y avait donc largement
possibilité d'en constituer plusieurs ainsi que des
paliers en strates).
Dans tous les cas, il y a stockage à chaque strate
des blocs lourds correspondant aux niveaux suivants.
Fermeture de la face Est avec maintien d'un accès
aux rampes.
Construction de la Grande Galerie puis de la Chambre
Royale.
Préparation d'une aire de stockage importante au
niveau supérieur de la Chambre Royale, aire qui
à ce niveau représente un carré de 100
coudées de côté, soit environ 50
mètres. C'est à dire près de 2.500
mètres carrés de surface de stockage utile
qui n'est minorée que de la surface nécessaire
à la dernière rampe d'accès utile pour
les blocs.
Acheminement et stockage à ce niveau des
éléments lourds nécessaires à la
finition.
Remblaiement et fermeture du reste la face
demeurée partiellement ouverte.
A partir de ce moment,(Image 10),
seuls les matériaux de remblaiement devront être acheminés
.(Image 11).
Il est logique de supposer qu'ils ont du
l'être par chaîne humaine en interne ou externe
à la construction.
Pour terminer la construction, le même principe de
rampes internes sera alors utilisé à partir du
niveau de stockage des blocs (11).
Finitions par revêtements en calcaire de Toura et
décoration.
Remarques:
Cette notion de stockage (et donc de charges) pourrait
éventuellement constituer une réponse à
la présence des chambres de décharge
situées au dessus de la chambre Royale. (Celles-ci
peuvent paraître un non sens ou inutiles car la
chambre de la Reine située plus bas et qui subit des
compressions plus fortes n'en dispose pas).
La séquence de
construction induit une construction par
élévations et retraits successifs du Sud vers
le Nord, voir plus précisément à partir
du Sud-Ouest. Ce mouvement est immédiatement apparent
lorsque l'on voit la coupe de la pyramide.
Si des volumes creux inconnus existent,ils pourraient
donc, en faisant abstraction des niveaux souterrains,
se situer dans la partie Sud ou Sud-Ouest.
Actualité - 15 janvier 2019: La rampe de Hatnoub
Novembre 2018, "La rampe de Hatnoub" relance les questions sur la construction des pyramides.
Il s'agirait d'une rampe avec une pente mesurée à 20% pour élévation par glissement des blocs. (Pour ce qui concerne Khéops, le poids moyen généralement admis est de 2,5 tonnes pour les blocs).
Sur chacune des bordures de la rampe, des pieux verticaux d'environ 1 mètre auraient été implantés à intervalles réguliers afin de rendre possibles au moyen de cordages 2 mécanismes:
1 - Retenir et empêcher un glissement vers l'arrière,
2 - Permettre le halage simultané par plusieurs personnes via un renvoi,(comme avec une poulie, qui n'existait pas à l'époque), et dont la simple friction n'était pas rédhibitoire.
Le fait d'utiliser comme lubrifiant pour le glissement du sable ou du limon humide, réduira d'autant les forces nécessaires.
(Remarque: Du sable ou du limon qui serait arrosé serait instantanément entraîné au bas
de la rampe, cela même pour des pentes moins fortes...)
Cette information est très intéressante et bénéficie de la nouveauté ce qui est toujours positif,
Néanmoins il semble nécessaire d'y apporter une première observation:
Pour des blocs de 2,5 tonnes, oui, mais pour des blocs monolithiques de 50 tonnes et davantage pour certains, tels ceux du toît des chambres de décharge de la chambre du Roi,
cela ne demeure-t-il pas une vraie question ?
Aucune hypothèse validée aucune réponse connue à ce jour. Pour exemple, voir la Pierre du Sud
la Pierre du Sud à Baalbeck qui serait le plus gros monolithe taillé connu.
La publication fait également état de:
"...un dévers moins élevé (entre 5 et 8 %) obligerait à ériger une rampe de plus de 2km de long, soit un ouvrage
considérable en plus de la pyramide elle-même."
C'est ce me semble omettre les rampes internes...
En 2003, avant le grand tintamarre médiatique, j'avais publié le principe tel qu'il précède sur cette même page et que j'ai conservé en l'état.
De
nombreux échanges sur cette question montraient dès 2009 que la pente de 8% était possible, (et maximale), au moyen des rampes internes.
L'exemple qui suit, propose 4 rampes internes à l'architectonie pour atteindre la partie supérieure de la chambre du Roi mais avec une pente de 9,57% mécaniquement trop importante pour le glissement.
Ces rampes seront comblées une fois le niveau atteint ou maintenues en tunnels le cas échéant;
(Cette dernière solution n'ayant vraisemblablement pas du être utilisée sauf cas particuliers).
Ces quatre rampes ne sont pas accolées à la pyramide, mais seront parties intégrantes du volume final de la pyramide.
Ces mêmes rampes pourraient parfaitement avoir été mises en oeuvre pour la construction, et pour le seul exemple, d'une pyramide à base rectangulaire durant son édification ,
telle une demie pyramide, qui dans tous les cas sera ensuite achevée en pyramide à base carrée correspondant alors au projet initial.
Le principe des rampes accolées,
telles celles de HOESCHER et GOYON
, autour de la pyramide carrée déjà existante ou bien pour sa constrution, avec tout le respect que je leur porte, ne me satisfait
pas à titre personnel.
Ces huit rampes ne sont pas accolées à la pyramide, mais seront parties intégrantes du volume final de la pyramide.
Dans cet exemple, avec 8 rampes internes, d'une longueur cumulée de 773 mètres, on obtient une élévation voisine de 63 mètres avec une pente constante de 8% et une longueur importante demeure encore disponible à chaque
extrémité de palier...
Il pourrait également être choisi un plus grand nombre de rampes afin de réduire pour chacune d'elles la longueur ou la pente selon le choix retenu.
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