La fin de la IIIème dynastie et la IVème Dynastie (2635-2561. avant J.C..), selon les auteurs, auraient été l'émergence puis l'apogée de la culture, c'est à dire l'époque des questions et de la recherche dans tous les domaines.

L'écriture, (les hiéroglyphes), avait pris naissance et se basait sur les sens figuratifs, idéographiques et phonétiques.

Pour les mathématiques, les nombres voir les grands nombres étaient connus ainsi que l'addition et la soustraction.

Par contre la multiplication et la division auraient été ignorés.

Ainsi pour procéder à ce que nous appelons multiplication, il suffisait d'additionner successivement le nombre (multiplicande) par la valeur des nombres premiers inclus dans le multiplicateur. Par exemple pour "multiplier" 17 par 12 le procédé consistait à additionner le multiplicande en un nombre de fois égales aux nombres premiers puis d'additionner les valeurs correspondant aux nombres premiers inclus dans le multiplicateur.

Dans cet exemple, 12 est constitué par 5 et 7, on additionnera donc 85 et 119 soit 204 qui correspond bien à notre multiplication de 17 par 12.

Pour la division les rapports étaient connus mais avec des numérateurs et des résultats entiers et certains bénéficiaient d'une notation spéciale comme le rapport 2/3. Pour les nombres entiers ordinaires, c'est "la division Euclidienne" qui était pratiquée: (exemple 350 donne 11 fois 30 avec un reste de 20).

 

Elle mesure une coudée royale(0,524 mètres) divisée en 7 palmes (de 7,5 cms) comportant chacune 4 doigts (de 1,87 cm) soit un total de 28 divisions principales,(2x2x7 et l'on se souvient par exemple de la hauteur de Khéops qui est égale à 280 coudées). Dans la partie inférieure les rapports usuels sont inscrits.

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