"Il m’arrivait également souvent de faire accompagnateur, porteur de colis ou encore de procéder au relevé de croquis sur les zones de recherches que pratiquait une Archéologue qui résidait à Tanger, Marthe de Chambrun-Ruspoli, amie de la Famille.

Parmi ceux souvent présents à la maison, un autre personnage, Michael Scott de Glenaros, tenait également une place importante dans les discussions relatives à ces recherches.

Trop jeune et non concerné pour ma part, ce n’est que très récemment que j’en compris l’étendue car à l’époque, lors de nos journées sur le terrain, les sujets portaient essentiellement sur le quotidien, sur ce qui touchait au Détroit ou au Maroc, que ce soit l’Atlandide, Lixus (Larache) et les Hespérides ou encore par exemple le Mont Acho, (Mont Abyla des anciens qui fait vis-à-vis au mont Calpé, notre actuel Gibraltar).

Ce n’est que le hasard, intervenu vers la cinquantaine par la simple lecture d’une carte relative à Gizeh, qui a initié un travail qui s’est ensuite poursuivi plus de quinze ans.

Ces années de recherches ont abouti à la rédaction d’une petite théorie sur les connaissances en Egypte Ancienne, en particulier pour ce qui aurait pu concerner les mathématiques et leur usage dans la mise en oeuvre des monuments tels les pyramides de Gizeh.

Né au Maroc où j’ai vécu de nombreuses années, les Berbères et leur culture, présents depuis la nuit des temps, ne peuvent pas m’être étrangers. C’est vers eux que mes recherches ont débuté, orientées vers ces hypothétiques gardiens.

C’est au cours de ces recherches que j’ai eu connaissance et pu me procurer le 29 décembre 2007, « L’Epervier Divin » de Marthe de Chambrun-Ruspoli édité en 1969.

La Bible que je possède est dédicacée par Michael Scott de Glenaros, elle ne m’a jamais quitté.

C’est seulement par « L’Epervier Divin » que j’appris que c’est Michael Scott qui avait fait découvrir « Le Livre des Morts » à Marthe, celle ci, après des études en Angleterre et à la Sorbonne, pratiquant six langues, avait ensuite consacré plus de quinze années à l’Egyptologie.

Elle relate dans ce livre le voyage d’Horus au travers l’Afrique du Nord jusqu’en Egypte en ne faisant référence qu’aux textes des Pyramides, « le Livre des Morts », et différents Papyri ainsi qu’en effectuant des parallèles entre les toponymies, traces ou rites communs aux Berbères et aux Egyptiens."

(Extrait de Les Deux Sycomores de Turquoise. Livre 207 pages en téléchargement gratuit).