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LE CHERCHEUR D´ABSOLU
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La civilisation, la vraie, se construit non sur des complicités faciles, des démissions et des esclavages, mais sur des refus, des ruptures, des dépassements
(Théodore Monod)
Un Grand!...
J'ai parcouru la mer plus de 40 ans, et comme lui j'ai toujours aimé les déserts...
Lieux de plénitude où chacun prend sa modeste dimension avant de commencer à percevoir l'harmonie du tout.
Il a parfaitement décrit ce ressenti commun à ces deux espaces.
En voici un court extrait:
Le désert, c'est aussi l'apprentissage de la soustraction.
Deux litres et demi d'eau par personne et par jour, une nourriture frugale, quelques livres, peu de paroles.
Les veillées du soir sont consacrées aux légendes, aux contes, au rire. Le reste appartient à la méditation, au spirituel. Le cerveau met le cap en avant.
Nous sommes enfin débarrassés des futilités, des inutilités, des bavardages.
L'homme, cette étincelle entre deux gouffres, trace ici un chemin qui s'effacera après son passage.
Soustraire, se soustraire ; prendre l'essentiel non seulement d'objets mais de pensées, cet allégement est déjà une philosophie.
Le désert n'est pas complaisant. Il sculpte l'âme. Il tanne le corps.
Il faut supporter le soleil intense du jour, le froid de la nuit.
Trouver de l'eau, cette richesse.
Supporter de perdre le sens du temps et de l'espace.
Ceci n'est pas réservé qu'aux novices.
Si ce vertige prend un Touareg, vous le verrez s'allonger, se recouvrir de son burnous.
L'arrêt, le sommeil, l'obscurité, le silence le recentrent. Car le désert, dans le Ténéré par exemple, offre, comme la mer, un horizon perpétuellement circulaire. [...]
Les nomades se réfèrent toujours aux astres, au vent.
Quelques mots d'un Bédouin m'ont toujours plus appris que ceux des professeurs. C'est pourquoi j'interroge toujours les pèlerins du désert. Leur acuité visuelle, mentale, instinctive est admirable.
Le nomade s'appuie sur des repères infimes dans un paysage quasi désertique : une bande de sable de telle couleur, un ensemble de pierres de telles formes.
L'homme est lié au paysage et sa vigilance lui garantit une liberté toujours fragile.
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