Actualité - 15 janvier 2019: La rampe de Hatnoub
Novembre 2018, "La rampe de Hatnoub" relance les questions sur la construction des pyramides.
Il s'agirait d'une rampe avec une pente mesurée à 20% pour élévation par glissement des blocs. (Pour ce qui concerne Khéops, le poids moyen généralement admis est de 2,5 tonnes pour les blocs).
Sur chacune des bordures de la rampe, des pieux verticaux d'environ 1 mètre auraient été implantés à intervalles réguliers afin de rendre possibles au moyen de cordages. 2 mécanismes:
1 - Retenir et empêcher un glissement vers l'arrière,
2 - Permettre le halage simultané par plusieurs personnes via un renvoi,(comme avec une poulie, qui n'existait pas à l'époque), et dont la simple friction n'était pas rédhibitoire.
Le fait d'utiliser comme lubrifiant pour le glissement du sable ou du limon humide, réduira d'autant les forces nécessaires.
(Remarque: Du sable ou du limon qui serait arrosé serait instantanément entraîné au bas de la rampe, cela même pour des pentes moins fortes...)
Cette information est très intéressante et bénéficie de la nouveauté ce qui est toujours positif,
Néanmoins il semble nécessaire d'y apporter une première observation:
Pour des blocs de 2,5 tonnes, oui, mais pour des blocs monolithiques de 50 tonnes et davantage pour certains, tels ceux du toît des chambres de décharge de la chambre du Roi, cela ne demeure-t-il pas une vraie question ?
Aucune hypothèse validée aucune réponse connue à ce jour.
Pour exemple, voir la Pierre du Sud à Baalbeck qui serait le plus gros monolithe taillé connu.
La publication fait également état de:
"...un dévers moins élevé (entre 5 et 8 %) obligerait à ériger une rampe de plus de 2km de long, soit un ouvrage considérable en plus de la pyramide elle-même."
C'est ce me semble omettre les rampes internes...
En 2003, avant le grand tintamarre médiatique, j'avais publié le principe que j'ai conservé en l'état depuis.
De nombreux échanges sur cette question montraient dès 2009 que la pente de 8% était possible, (et maximale), au moyen des rampes internes.
L'exemple qui suit, propose 4 rampes internes à l'architectonie pour atteindre la partie supérieure de la chambre du Roi mais avec une pente de 9,57% mécaniquement trop importante pour le glissement. Ces rampes seront comblées une fois le niveau atteint ou maintenues en tunnels le cas échéant; (Cette dernière solution n'ayant vraisemblablement pas du être utilisée sauf cas particuliers).
Ces quatre rampes ne sont pas accolées à la pyramide,
mais seront parties intégrantes du volume final de la pyramide.
Ces mêmes rampes pourraient parfaitement avoir été mises en oeuvre pour la construction, et pour le seul exemple, d'une pyramide à base rectangulaire durant son édification , telle une demie pyramide, qui dans tous les cas sera ensuite achevée en pyramide à base carrée correspondant alors au projet initial.
Le principe des rampes accolées, telles celles de HOESCHER et GOYON , autour de la pyramide carrée déjà existante ou bien pour sa constrution, avec tout le respect que je leur porte, ne me satisfait pas à titre personnel.
Ces huit rampes ne sont pas accolées à la pyramide, mais seront parties intégrantes du volume final de la pyramide.
Dans cet exemple, avec 8 rampes internes, d'une longueur cumulée de 773 mètres, on obtient une élévation voisine de 63 mètres avec une pente constante de 8% et une longueur importante demeure encore disponible à chaque extrémité de palier..