Bonsoir,
Je réponds à vos deux messages de ce jour dont en premier celui qui concerne les « balances » à contrepoids hydraulique d’ Angélique.
Une théorie se définit comme étant « une connaissance s’arrêtant à la spéculation, sans passer à la pratique ».
Tant qu’elle n’est pas démontrée…
Cependant outre la pratique, la démonstration peut se faire par les mathématiques par exemple.
C’est ainsi que la connaissance humaine a permis à l’homme d’aller sur la lune à partir de théories qu' il ne pouvait par définition pas préalablement vérifier par la pratique.
En tant qu’administrateur je me dois de laisser chacun exprimer son point de vue, fût-il exact ou erroné… tant qu’il demeure dans les règles et l’esprit du Forum, c’est ce qui fait la richesse de l’échange.
Pour ce qui concerne votre message « Superposition des conduits » ;
Vous écrivez :
On peut donc en déduire que les constructeurs voulaient obtenir la même pression dans la chambre de la reine que dans celle du roi et c'est sûrement pour cela que les conduits de la chambre de la reine s'arrêtent avant la façade.
Il y a cependant un point qui me gêne dans le raisonnement :
Comment les constructeurs auraient-ils pu souhaiter obtenir la même pression dans la chambre de la reine attendu que les conduits ne débouchaient pas dans la chambre de la Reine mais dans une pierre évidée qui conservait un tympan de 8 centimètres, (constitutif du bloc de pierre).
Orifice invisible donc depuis l'intérieur de la chambre et communication physique impossible entre les gaines et la chambre de la Reine.
Le passage de l’eau (ou de tout autre corps) demeurera impossible jusqu’en 1872.
Les prétendus « conduits de ventilation » de la chambre de la reine n’ont été découverts qu’en 1872, par l'ingénieur britannique Waynman Dixon. Ils n’étaient alors même pas ouverts sur la salle : c’est Dixon qui, auscultant les murs, brisa de chaque côté la mince cloison d’une dizaine de centimètres d’épaisseur laissée occultée par les constructeurs
(Source Wikipédia et Sur les découvertes de Waynman Dixon, article dans Discussions in Egyptology, Oxford, Volume 50, 2001
Je ne méconnais pas non plus la théorie de Monsieur Michel Sabater
Pour ma part, je n’apporte pas de réponse quant à la fonction réelle des gaines.
Celle que je propose permet, à l'aide d' une simple vérification mathématique, d’en comprendre le concept de lieux et de pente.
Ceci détermine également ce que j'ai découvert et nommé "Le Point de Convergence".